Traduction, trahison ? Une remarque du dalaï lama sur la possibilité qu’une femme lui succède a valu au chef spirituel tibétain de se voir taxer de sexisme. Son cabinet a plaidé un « caractère humoristique perdu dans la traduction ».
Le dalaï lama a présenté mardi ses excuses pour un commentaire jugé sexiste, après avoir dit dans un entretien avec la BBC que si une femme devait lui succéder elle devrait être « attirante ».
Le chef spirituel tibétain « est extrêmement désolé que des gens aient été blessés par ce qu’il a dit et présente ses sincères excuses », ont annoncé ses services dans un communiqué.
« Il arrive parfois que des remarques spontanées, qui peuvent être amusantes dans un contexte culturel donné, perdent leur caractère humoristique dans la traduction », a réagi son bureau.
Dans un entretien avec la BBC diffusé la semaine dernière, Tenzin Gyatso est interrogé sur de précédentes déclarations dans lesquelles il s’était dit ouvert à la possibilité que le prochain dalaï lama soit une femme à condition qu’elle soit « attirante ».