Il a pris la parole mardi à Genève pour le 100e anniversaire de l'Organisation internationale du travail. Et Emmanuel Macron a évoqué, sans le citer nommément, le mouvement des Gilets jaunes. "La France a traversé ces deniers mois une crise très dure", a déclaré le Président à la tribune. Dans la foulée, il a reconnu ce qu'il considère être une "erreur fondamentale" : "Nous avons peut-être parfois construit des bonnes réponses trop loin de nos concitoyens. En considérant qu'il y avait des sachants et des subissants."
"Lorsque le peuple français dit avec force ce qu'il a dit, je crois qu'il faut avec beaucoup d'humilité savoir écouter, constater ce qu'on a mal fait, ne pas arrêter de faire ce qu'on doit faire, savoir changer de méthode mais entendre l'intuition, le message profond", a poursuivi le chef de l'Etat français, affirmant que les citoyens appelaient à "plus de sens, plus de proximité et plus d'humanité".
Dans son allocution, Emmanuel Macron a fait une mise en garde à "tous ceux qui croient, sagement assis, confortablement repus, que ce sont des craintes qu'on agite" : "La crise que nous vivons peut conduire à la guerre et à la désagrégation des démocraties."
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