Plus de 200 policiers et militaires ont stoppé une caravane de 1.000 migrants venant d’Amérique centrale à 18 kilomètres de Tapachula, ville proche de la frontière entre le Mexique et le Guatemala.
Cette caravane était partie de la ville frontalière Ciudad Hidalgo tôt mercredi 5 juin au matin. Elle se dirigeait vers le nord, le long d'une autoroute du sud du Mexique. Le pays a durci l’accès à son territoire et déjoué plusieurs tentatives d’immigration, visant à utiliser le Mexique comme tremplin pour rejoindre les Etats-Unis.
Le groupe de migrants, comprenant de nombreuses femmes et enfants, a combattu des agents non armés. Les migrants ont résisté en restant au sol, mais la grande majorité s’est confrontée aux forces de l’ordre et a été embarquée dans des bus de l’immigration.
Certains migrants se sont évanouis, d’autres se sont assis sur la route et ont supplié la police de ne pas les capturer, d’autres encore ce sont enfuis à travers les bois environnants. Un responsable de l'immigration sur place a déclaré que les migrants seraient emmenés dans un centre de détention pour immigrés à Tapachula. 600 à 800 migrants y ont été transportés.
Au cours des derniers mois, le Mexique a eu recours à des raids et à des points de contrôle pour décourager la formation de caravanes (comme celles de 2018 et début 2019). Donald Trump a demandé au Mexique d’empêcher le passage des migrants sur son territoire.
Un grand nombre de migrants disent fuir la violence des gangs, l'extorsion de fonds et la corruption dans de nombreux pays d’Amérique centrale comme le Guatemala, le Honduras ou le Salvador.