Lors d’une réunion des principaux pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dimanche en Arabie Saoudite, Ryad et Abou Dhabi ont partagé leur inquiétude quant à la montée des stocks de pétrole, qui pourrait conduire à une chute des prix de l’or noir.
L’Arabie saoudite et les Émirats Arabes Unis se sont inquiétés dimanche d’une hausse des stocks mondiaux de pétrole lors d’une réunion de l’Opep où les pays exportateurs ont affirmé leur détermination à stabiliser le marché malgré les tensions dans le Golfe.
« Nous voyons que les stocks (de pétrole) augmentent », a déclaré le ministre de l’Énergie saoudien Khaled al-Faleh à Djeddah en Arabie Saoudite, où se sont réunis les principaux membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d’autres producteurs majeurs, dont la Russie.
« Aucun de nous ne veut voir les stocks (de pétrole) enfler de nouveau, nous devons être prudents », a-t-il ajouté, en référence à la situation fin 2018 qui avait conduit à une chute des prix de l’or noir.
Les pays de l’Opep sont « unanimes dans leur volonté de continuer à travailler pour arriver à la stabilité entre l’offre et la demande », a indiqué M. Faleh, dont le pays est le premier exportateur mondial de pétrole, à la fin des débats.
Également membre de l’organisation, l’Iran, dont le secteur pétrolier est frappé par des sanctions américaines, était absent de la rencontre.
Principal rival régional du royaume saoudien, l’Iran a été montré du doigt par Ryad après des attaques contre un oléoduc saoudien revendiquées par les rebelles yéménites soutenus par Téhéran, qu’une coalition militaire sous commandement saoudien combat au Yémen.
Ces attaques sont intervenues quelques jours après des « actes de sabotage » non revendiqués dans le Golfe qui ont touché entre autres des pétroliers saoudiens.