Ce mardi matin, la France a rendu hommage à Cédric de Pierrepont, 33 ans, et Alain Bertoncello, 28 ans, les deux militaires tués lors de la libération de quatre otages au Burkina Faso, vendredi 10 mai. La cérémonie a eu lieu dans la cour d’honneur des Invalides à Paris, présidée par le chef de l’État Emmanuel Macron. Celui-ci a salué des « guerriers d’exception », « morts en héros pour la France ».
Une cérémonie sobre, mais émouvante. C’est sous cette double tonalité qu’a été organisé l’hommage national, présidé par Emmanuel Macron, ce mardi 14 mai 2019 aux maîtres Cédric de Pierrepont, 33 ans, et Alain Bertoncello, 28 ans, membres du commando Hubert, tués lors de la libération de quatre otages au Burkina Faso, vendredi 10 mai.
À 10 h, les cercueils des deux militaires, recouverts du drapeau tricolore, ont traversé la Seine sur le pont Alexandre III, où tous ceux qui voulaient « saluer une dernière fois les militaires pou (vaient) venir se recueillir », à l’invitation du ministère des Armées.
Des applaudissements ont retenti au passage des véhicules mortuaires, a constaté notre journaliste sur place.
Cette tradition d’hommage citoyen aux soldats tombés au combat, sur le plus beau pont de la capitale française, est relativement récente : elle remonte à 2011, à l’initiative d’associations d’anciens combattants et du gouverneur militaire de Paris, alors que l’armée française était déployée en Afghanistan.