Le procès France Telecom s'ouvre ce lundi 6 mai. Les trois dirigeants de l'époque sont poursuivis pour harcèlement moral, d'autres pour complicité.
Un procès qui s’ouvre après la vague de suicides qui avaient frappé l'entreprise entre 2006 et 2009 suites au plan NEXT mis en place et qui prévoyaient la suppression de 22 000 postes. Sur le banc des parties civiles : des familles de victimes et d'anciens salariés qui ont souffert de dépression. Ils témoignent de leur mal-être et de celui de leur proche. Ils attendent de ce procès que les dirigeants de l'époque seront reconnus coupables et qu'ils présenteront leurs excuses.