C'est un fait établi. Il ne fait pas bon gouverner un pays vivant sa crise la plus grave depuis les bombardements de Hiroshima et de Nagasaki de 1945. Mais que dire alors quand il est question de gérer une catastrophe nucléaire au cœur même de la centrale accidentée ? Voilà bien une situation plus délicate encore. C’est le sentiment qui nous assaille à la lecture du témoignage du directeur de celle de Fukushima Daiichi. Deux chercheurs ayant travaillé sur ce retour d’expérience répondent aux innombrables questions que ce document unique suscite.