Sur fond de défense de l'environnement, un mouvement de boycott du transport aérien baptisé "flygskam" ou en français "honte de prendre l'avion", émerge en Suède. Les dernières statistiques de fréquentation des aéroports laisse penser qu'il a déjà un impact.
En Suède, on l'appelle le "flygskam". Il s'agit d'un néologisme signifiant "honte de prendre l'avion". Derrière ce terme se cache un mouvement récent, né il y a quelques mois à peine, visant à boycotter le transport aérien pour protéger l'environnement des émissions de gaz à effet de serre.
Cette idée a émergé dans le sillage de la jeune militante écologiste Greta Thunberg, qui parcourt l'Europe depuis plusieurs mois pour alerter les dirigeants sur l'urgence environnementale et participer aux marches pour le climat. L'adolescente suédoise ne se déplace qu'en train, refusant de monter dans un avion.
Les derniers chiffres de fréquentation de dix aéroports de Suède, relevés par Les Echos, peuvent laisser penser que le mouvement commence à avoir un impact auprès des passagers.
Pour la première fois en dix ans, cet opérateur nommé Swedavia AB, qui gère notamment les aéroports de Stockhlm et Göteborg, présente en effet une baisse du trafic, principalement sur les vols intérieurs.
Le bilan publié pour les 38 aéroports de Suède a par la suite confirmé la tendance : -4,4% de passagers en moins au premier trimestre 2019.
C'est le Zapping Actu Best Of !