Ce sont les résultats d’une étude menée par une équipe du laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement
Pour arriver à ces résultats, l’équipe a fait une reconstitution de l’évolution des puits de carbone entre 1958 et 2016
Cette reconstitution consiste notamment à revoir les enregistrements sur la teneur en CO2 dans l’atmosphère
Grâce à ces enregistrements, on a découvert l’efficacité des puits de carbone de l’hémisphère nord
Ils ont absorbé une quantité importante de CO2 avec deux augmentations significatives dans les années 1990, puis 2000
Cela est dû à l’accroissement des zones forestières, comme en ex-URSS ou des terres agricoles ont été abandonnées
Mais aussi à la modification des pratiques de gestions des sols, qui augmente l’exposition des plantes à l’azote
Plus une plante est exposée à ce gaz, plus sa croissance et sa capacité à absorber le CO2 augmente
C’est dans les forêts de l’Amérique du Nord que ce phénomène est le plus important
Les rejets d’azote ont ainsi permis d’augmenter de près de 40 % l’absorption du CO2 par rapport à l’ère pré-industrielle