La dernière mobilisation s'était déroulée dans un calme relatif. Pour ce 23e samedi, et ce, malgré le contexte lié à Notre-Dame, cette nouvelle journée de mobilisation des gilets jaunes pourrait être particulièrement violente, notamment avec un regain d'activités de black blocs.
En conférence de presse, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner l’a annoncé : «les casseurs seront au rendez-vous demain ». Et «leur objectif affiché est clair : reproduire le 16 mars». Soit un samedi de mobilisation particulièrement violent, notamment sur les Champs-Elysées.
Ainsi, des interdictions de manifester ont été émises et dureront toute la journée de samedi, dans un périmètre qui comprend l'île de la Cité, sur laquelle se trouve la cathédrale, et ses abords immédiats sur la rive gauche de Paris.
La décision concernant les abords de Notre-Dame a été prise par la préfecture de Paris car «aucune manifestation revendicative ne saurait se tenir aux abords» du périmètre d'interdiction mis en place après l'incendie «pour des raisons de sécurité». La préfecture a également justifié sa décision car «certains appels invitent à des rassemblements, rendez-vous ou fins de parcours à proximité de la cathédrale».
Pour ce 23e samedi, et ce depuis plusieurs semaines, les Champs-Élysées et les abords du palais de l'Élysée seront également interdits à la manifestation.