Une campagne d’information est lancée ce lundi 15 avril pour lutter contre les violences éducatives ordinaires. Selon l’association Stop Veo, le recours à ces violences constitue un premier pas vers la maltraitance des enfants.
L’association Stop Veo lance à l’approche de la Journée de la non-violence éducative le 30 avril une campagne d’information, en attendant que les fessées et autres punitions soient enfin bannies par la loi, selon le coordinateur de la campagne, le docteur Gilles Lazimi.
« Nous attendons toujours avec impatience l’inscription à l’agenda du Sénat de la loi de Maud Petit soutenue par le gouvernement, votée à l’unanimité moins une voix le 30 novembre 2018 », indique ce généraliste de Romainville, chargé d’enseignement à l’Université Pierre et Marie Curie.
Ce texte adopté par l’Assemblée nationale vise à inscrire dans le Code civil, à l’article lu lors des mariages, que « l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques. »
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La France fait partie des six pays de l’Union européenne n’ayant pas encore voté de loi bannissant toute forme de violence vis-à-vis des enfants, avec la Belgique, l’Italie, la République Tchèque et le Royaume-Uni.
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La proposition de loi de Maud Petit poursuit son chemin législatif, mais n’est pas à l’ordre du jour du Sénat à ce stade.
De leur côté, les sénateurs ont adopté en première lecture le 6 mars dernier un texte similaire, mais porté par l’ex-ministre socialiste des Familles Laurence Rossignol. « Dans l’attente, nous continuons la sensibilisation des parents sur les violences éducatives ordinaires », indique le docteur Lazimi.