Il était détenu à la prison d’Alençon / Condé-sur-Sarthe après sa condamnation pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Libéré en février, il vit désormais dans la Manche.
Gilles Le Guen, condamné en 2015 à huit ans de prison pour avoir combattu dans les rangs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), est un homme libre. Âgé de 64 ans, celui qui fut surnommé le « djihadiste breton » est sorti de prison au mois de février 2019.
« Il n’est plus incarcéré à l’établissement de Condé-sur-Sarthe », près d’Alençon, dans l’Orne, a indiqué l’administration pénitentiaire, confirmant une information de TF1/LCI.
Capitaine de la Marine marchande devenu chantre de la charia, Gilles Le Guen avait été arrêté par les forces spéciales françaises dans la nuit du 28 au 29 avril 2013, dans la région de Tombouctou, au Mali.
À la prison d’Alençon/Condé-sur-Sarthe, « il n’a jamais eu de problèmes avec le personnel », selon un surveillant. « Il travaillait aux ateliers. On n’entendait jamais parler de lui. Dès qu’il y avait des embrouilles, il se mettait en retrait », témoigne ce surveillant, sous couvert de l’anonymat.
Selon TF1/LCI, Gilles Le Guen, originaire de Nantes, est aujourd’hui domicilié dans la Manche, où il doit « pointer » une fois par jour au commissariat.