Une ville flottante et autonome, composée de plateformes hexagonales et à l’épreuve des catastrophes naturelles. C’est le projet, digne d’une œuvre de science-fiction, présenté le 3 avril à l’ONU par la start-up Oceanix et le cabinet d’architectes BIG.
Cela pourrait bien être l’habitat du futur ! Alors que le réchauffement climatique menace les villes côtières de submersion dû à la fonte des glaces, la start-up Oceanix et le cabinet Bjarke Ingels Group détiennent peut-être la solution. Avec le soutien d’ONU-Habitat, du MIT Center for ocean engineering et du club Explorer, leur projet de ville flottante pourrait voir le jour dans les prochains mois au large de New York, dans l’East River.
Le prototype, baptisé « Oceanix City » sera composé d’un assemblage de plateformes hexagonales de 20 000 mètres carrés, chacune composée de six hexagones et d’une serre centrale. Ces « villages » pourront accueillir 300 personnes. Ensemble, ils formeront des villes autonomes de 10 000 habitants et capables de résister aux catastrophes naturelles les plus dévastatrices, comme un tsunami ou un ouragan.