Marine Le Pen n’hésite pas à dénoncer «un stratagème particulièrement déloyal». Sa tête de liste, Jordan Bardella, parle lui de «scandale démocratique». En cause, les difficultés rencontrées par le Rassemblement national dans le financement de sa campagne pour les européennes. Et si le parti est un habitué du chemin de croix financier pour les élections, il n’est pas le seul à se plaindre de cet obstacle alors que l’échéance approche à grand pas.
La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, à l’instar de la formation de Marine Le Pen et celle de Nicolas Dupont-Aignan, a fait le choix de s’en remettre à la générosité de ses sympathisants via un appel au don pour maintenir le navire à flot. D’autres, comme le Nouveau Parti Anticapitaliste de Philippe Poutou et Olivier Besancenot, ont été contraints de jeter l’éponge faute de trésorerie suffisante pour se lancer dans la bataille.