Après plus d’un mois de contestation, l’ex-président algérien a démissionné. Dans la lettre qu’il a remise au Conseil constitutionnel, Bouteflika dit avoir travaillé « sans relâche pour consolider les bases de l’unité nationale, de l’indépendance et du développement ».
Une page se tourne en Algérie. Après vingt ans au pouvoir, Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, a démissionné, mardi 2 avril, cédant à la pression de la rue et aux injonctions de l’armée.
Pendant que les Algériens brandissaient des drapeaux, entre joie et méfiance, la télévision nationale a diffusé, dans la soirée, des images montrant l’ancien président remettant sa lettre de démission au président du Conseil constitutionnel Tayeb Belaïz.