Le vaste archipel d’Asie du Sud-Est, dont la forêt tropicale abrite une des plus riches biodiversités du monde, est depuis des années un terrain privilégié d’approvisionnement et de transit pour les trafiquants d’animaux.
Les autorités indonésiennes ont annoncé ce mercredi avoir saisi cinq dragons de Komodo et des dizaines d’autres animaux sauvages vendus sur Facebook.
Cinq contrebandiers, identifiés uniquement par leurs initiales, ont été arrêtés à Semarang et Surabaya, sur l’île de Java, pour trafic de Komodo, un lézard géant, le plus grand du monde, long de deux à trois mètres, ainsi que des binturongs, des cacatoès et des casoars.
« Le suspect V.S. avait vendu les dragons de Komodo sur Facebook, » a expliqué le porte-parole de la police de l’est de Java Frans Barung Mangera dans un communiqué.
Ces varans, qui n’existent que dans leur habitat naturel dans quelques îles de l’est de l’Indonésie, étaient vendus entre 15 et 20 millions de roupies (935 €), a précisé Frans Barung Mangera.
Dans une affaire distincte, trois autres personnes ont été arrêtées dans l’est de Java pour la vente sur internet de loutres, pangolins, et chats léopards, a précisé Frans Barung Mangera. Les trafiquants risquent cinq ans de prison et une amende de 100 millions de roupies (6 240 €).