L’aciérie Ascoval dispose d’un nouveau délai pour trouver son repreneur. Le tribunal de grande instance de Strasbourg lui a accordé, ce mercredi, un nouveau sursis jusqu’au 24 avril.
Le tribunal de grande instance de Strasbourg a accordé mercredi un nouveau délai, jusqu’au 24 avril, à l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord) pour la recherche d’un repreneur, a annoncé Me Guilhem Brémond, avocat de l’entreprise.
Le tribunal a renvoyé l’affaire pour rechercher des solutions à la reprise d’Ascoval, 281 salariés, a ajouté Me Brémond, sans vouloir faire de commentaire sur les offres déposées. De source proche du dossier, celles de British Steel et du spécialiste italien des aciers spéciaux Calvi Networks, qui prévoient la reprise totale de l’activité et du personnel, sont jugées particulièrement crédibles.
« Il y a des offres, il y a de bonnes offres […] Notre seul objectif, c’est de favoriser la sortie d’un bon projet pour Ascoval », et ses 281 salariés, a dit Me Brémond à la sortie de l’audience qui a duré environ trois quarts d’heure. « Une bonne offre, c’est une offre qui maintient l’activité (et) le personnel, qui est sérieuse industriellement », a-t-il ajouté, sans vouloir faire de commentaire sur les offres déposées.