Bande de Gaza. Accalmie à la frontière avec Israël après des échanges de tirs.
Les frappes israéliennes dans la bande de Gaza et les tirs de roquettes palestiniennes se sont poursuivis dans la nuit de lundi à mardi, malgré l’annonce d’un cessez-le-feu censé mettre fin à des hostilités faisant craindre une nouvelle confrontation ouverte dans l’enclave. Le calme est finalement revenu ce mardi matin tôt.
La flambée de violence de ces dernières heures à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, déclenchée lundi matin par un tir de roquette près de Tel Aviv, est retombée ce mardi 26 mars au matin après des échanges de tirs entre l’armée israélienne et le Hamas jusque tard dans la nuit, mais les tensions restent vives.
Israël a lancé sa riposte au tir sur Tel Aviv, qui a fait sept blessés, en lançant dans l’après-midi une série de raids aériens sur des positions du Mouvement de résistance islamique dans l’enclave côtière palestinienne. Cinq Palestiniens ont été blessés. L’État hébreu a également déployé des renforts à la frontière.
À Gaza, certaines universités ont fermé
Dans la soirée, le Hamas et plusieurs factions armées de Gaza ont annoncé dans un communiqué qu’un cessez-le-feu avait été conclu sous la médiation de l’Égypte, au moment même où l’aviation israélienne poursuivait ses frappes.
Aucun commentaire n’a été effectué par les autorités israéliennes mais le calme était revenu mardi matin.
Israël reste en alerte, a cependant déclaré l’armée dans un communiqué, se disant prête à faire face à divers scénarios.
Les écoles israéliennes situées près de la frontière sont restées fermées et les habitants ont reçu ordre de rester à proximité des abris aériens.
À Gaza, certaines universités ont également fermé mais les écoles publiques ont ouvert leurs portes, même si de nombreux parents ont préféré garder leurs enfants à la maison.