Le président chinois vient en super VRP pour promouvoir ses "nouvelles routes de la soie". Un projet qui est pharaonique et qui vise à développer des infrastructures maritimes et terrestres pour améliorer les liaisons commerciales entre la Chine, l'Europe et l'Afrique.
L'empire du milieu est prêt à investir 1000 milliards de dollars dans ce projet. Mais plusieurs pays de l’Union, dont la France préfèrent privilégier une approche européenne coordonnée, face à Pékin.
Avec ses capacités financières colossales, l'appétit du géant chinois semble sans limite, plusieurs fleurons de l'industrie européenne sont déjà tombés dans l'escarcelle chinoise. L'Europe a donc décidé de durcir le ton. Elle vient d'adopter un texte destiné à renforcer le contrôle des investissements étrangers dans les secteurs stratégiques comme l'intelligence artificielle, les télécoms ou la robotique. L'enjeu pour XI Jinping, est donc double. Dans un premier temps il faut convaincre que la Chine n'est pas une rivale, et dans un deuxième affirmer que la Chine est bel et bien un partenaire commercial.