Yannik Ollivier, maire de Saint-Martin-le-Vinoux, et Thomas Allary, directeur territorial SNCF Réseau Auvergne-Rhône-Alpes, ont inauguré ce samedi matin le nouveau pont Bergonzoli qui enjambe les lignes SNCF et relie le centre de la ville au Parc d’Oxford et à la Presqu’île de Grenoble.
L’ancien pont, construit en 1914 et accueillant alors des calèches, avait été fermé à la circulation automobile en 2013 pour raisons de sécurité. Le nouveau pont, mis en service en décembre 2018 après plus d’un an de travaux, aura coûté 5 millions d’euros HT, presque entièrement financés par la Métropole, compétente en matière de voirie.
La largeur du nouvel ouvrage est quasiment double de celle de l’ancien : on a conservé une voie (3,50 m de large) pour les voitures, en circulation alternée - avec des feux -, tandis qu’une autre voie (moins de 3 m, bordure comprise…) est réservée aux piétons et cyclistes.
Or, justement, des cyclistes de l’ADTC, association pour milite notamment pour le développement des modes doux, ont quelque peu perturbé cette inauguration en interpellant les élus, estimant « les aménagements pour les piétons et cyclistes particulièrement accidentogènes ». Des échanges un peu vifs, l’ADTC regrettant qu’on n’ait pas fait appel à son expertise avant de réaliser ces aménagements, tandis que Yannik Ollivier se disait « ulcéré » de cette façon d’agir.
L’histoire de ce nouveau pont, prévu pour durer un siècle et désormais bien plus accessible que l’ancien pour les piétons et les cyclistes, c’est finalement l’éternel problème du verre à moitié plein ou à moitié vide…