Strapping Young Lad - Detox

2006-07-06 14,598

Detox est tiré du monumental, culte et incontournable City, meilleur album du groupe.
On note la perfection de la compo, de quelle manière les riffs s’enchaînent, la brutalité des riffs. On frôle la perfection. Sur toutes les compos de SYL…

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I've Got A Feeling
With The Wrong People
And I Can't Control My Thoughts

I Wish That I Could Sleep
And Just Get This Over With
...This Is Only High School Bullshit...

I Was Warned
Absolutley Numb
No Good Around People
Everyone Knows And Watches Me

How Did I Get Here Tonight?
What Am I Doing Here?
How Did I Reach This STAGE?
How Did I Lose My Sight?

I'm Lost ... I'm DRINKING
And Everybody Knows ... Everyone's Watching

...So Here's All My Hopes And Aspirations
Nothing But Puke
God I'M So Lonely...

… I Just Want To Feel …

I Was Warned
Absolutley Numb
No Good Around People
Everyone Knows And Watches Me

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Erf. Dur de narrer l’historique de Strapping Young Lad sans parler du génialissime Devin Townsend, qui est a l’origine du groupe. Le canadien fut remarqué par Steve Vai alors qu’il n’était qu’un vague gratteux, pour chanter sur Sex & Religion. Ce fut l’explosion. Le monde découvrit un Devin Townsend a la voix et au chant fabuleux (Still my bleeding Heart). Je passe sur les conséquences d’un tel succès sur un esprit deja fragile (Devin se prenait déjà pour Jésus a cette époque). En effet Devin a longtemps eu de graves aliénations mentales.

Il ne fit pas trop parler de lui durant des années. Quelques apparitions de ci, de là, mais rien de bien concret. Puis la claque. Dans son coin, Devin avait composé, cogité a un groupe qui baleyrait tout sur son passage.

Strapping Young Lad est créé en 1994 par le génie canadien Devin Townsend.
La formation publie dès 1995 sont premier album nommé Heavy As A Real Heavy Thing. C'est Devin qui se chargera sur cet album du chant, de la guitare, de la basse mais aussi de la production. Si l’album manque clairement de maturité, sa qualité est indéniable.

Deux ans plus tard, en 1997, Strapping Young Lad publie son second opus : le magistral City avec l'apport non négligeable du batteur Gene Hoglan de Death. Le résultat est époustouflant. Encore aujourd’hui, soit prés de dix ans après son enregistrement, l’album reste d’actualité.
Qui peut rivaliser avec des titres comme « All Hail to the New Flesh », « Oh My Fucking God » ou « Detox » ? Comment peut-on faire un tel concentré de rage, de frustration et d’angoisse ? Dans la collection de bijoux de Devin, City reste celui qui n’a pas de prix.

L'année suivante, en 1998, la formation enchaîne avec No Sleep Till Bedtime : un live enregistré en Australie, asseyant ainsi son statut de groupe pilier de la scéne Thrash, en seulement deux albums et devient alors une référence et LA source d'influence principalement de la scène suédoise thrash/death.

En 2003, c'est l'explosion commerciale du groupe avec la publication de SYL, un album éponyme qui fera parler de lui car il annonce le retour des suédois, après des années de silence. On les retrouve comme on les avait laissé : violents, agressifs, maîtrisant a la perfection des compositions subtilement pesées sur la balance de la fureur. Si Tant d’années ont été nécessaires pour réaliser SYL, celles ci ne comptent plus trop a l’écoute de l’opus.

En 2005 le groupe signe Alien, son cinquième album, que je n’ait malheureusement a ce jour pas put encore écouté (avis aux bonnes âmes).

Bon visionnage ;)

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