Empruntant son titre à un morceau de Charles Trenet qu’avait coutume de diffuser Bertrand Delanoë au début de ses meetings de campagne, le jeune député assume : « C’est vrai que je m’inspire de la politique de Delanoé, il était plutôt un bon maire de Paris car un maire créatif - tramway, Vélib, Autolib’ - et il aimait profondément sa ville et les Parisiennes et les Parisiens.»
Faut-il y voir, en miroir, une critique d’Anne Hidalgo ? « Depuis 2014, la maire de Paris décide tout d’en haut, toute seule, et impose toutes ses décisions, dénonce-t-il. Or les résultats ne sont pas là : saleté des rues, désorganisation des travaux, inégalité alimentaire dans les cantines etc. »
Qu’en est-il des voies sur berges, était-ce une bonne idée ? « Pourquoi pas mais pas avec cette méthode de travail. Il aurait fallu construire cette décision avec la région, les communes environnantes, le monde associatif. Oui il faut reconquérir les voies sur berges mais il aurait fallu confier à un grand concours international d’architectes le soin de les repenser et il aurait fallu trouver des solutions alternatives qui commencent par des parkings relais aux portes de Paris. »