Mardi, la Première ministre britannique a, pour la seconde fois, essuyé un refus de la part du Parlement britannique. Son accord sur le Brexit négocié à Bruxelles n'a pas convaincu les députés. Faute d'accord, un nouveau vote du Parlement est prévu mercredi. Un vote sur la possibilité de sortir de l'UE sans accord, dès le 29 mars prochain. Un « no deal » dont les conséquences suscitent une vive inquiétude chez Theresa May. Les milieux économiques craignent un effondrement de la livre sterling. Autre conséquence majeure : le départ des grands groupes internationaux. Le japonais Nissan a déjà renoncé à produire un crossover dans le pays. Totoya a menacé de quitter le Royaume-Uni, tandis qu'Airbus a évoqué des décisions « très douloureuses ». Si le « no deal » est rejeté, les députés devront s'exprimer sur un éventuel report du Brexit. Si le report est refusé par les députés ou le Parlement européen, le Brexit serait plus que jamais en suspens. Theresa May et le Parlement pourraient alors discuter d'un nouveau référendum.