Les syndicats appellent à des blocages après l'agression à la prison d'Alençon

2019-03-06 961

Il y a un an jour pour jour, Emmanuel Macron présentait son "plan prison" pour désengorger les établissements.

Emmanuel Macron proposait une refonte du système carcérale après plusieurs semaines de mobilisation des surveillants pénitentiaires suite à l'agression de trois gardiens par un détenu jihadiste à Vendin-le-Vieil.
A l’époque Emmanuel Macron promet de s’attaquer au premier fléau qui touche les prisons françaises : la surpopulation carcérale. Pour cela, le président souhaitait que les peines allant d’un à six mois s’effectuent dorénavant en dehors du milieu carcéral.
Il annonçait également la création de 7 000 places de prisons supplémentaires ainsi que la création de 1500 postes de conseiller en insertion. Autant de mesures qui n’ont pour l’heure pas encore portées leurs fruits puisque le nombre de détenus à progresser d’1.5 % en un 1 an passant de moins de 70 000 à près de 71 000
Aujourd’hui 1 389 détenus dorment sur un matelas à même le sol. Plusieurs syndicats de surveillants pénitentiaires appellent au blocage des établissements.

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