Pour sept organisations syndicales, « le quotidien des femmes est toujours marqué par les inégalités salariales, la précarité et les violences sexistes et sexuelles ». Elles s’adressent au gouvernement et demandent lui demande d’en faire plus.
« Le compte n’y est pas. Le quotidien des femmes est toujours marqué par les inégalités salariales, la précarité et les violences sexistes et sexuelles » : sept organisations syndicales ont interpellé ce mardi 5 mars le gouvernement et le patronat à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Les syndicats FO, CGT, Unsa, Solidaires, CFE-CGC, FSU, CFTC -- à l’exception notable de la CFDT -- tirent la sonnette d’alarme sur ces différents thèmes.« En 2019, les femmes sont toujours rémunérées 26 % de moins que les hommes en moyenne. Chaque jour, elles travaillent gratuitement à partir de 15 h 40 », rappellent ces organisations.
Alors qu’un « index de l’égalité » salariale – une note sur 100 devant être publiée par les entreprises a été mise en place récemment, elles estiment que certains éléments de la formule de calcul (seuil de pertinence, barème et pondération) « masquent une partie des écarts » de rémunérations.
Pour y remédier, « un bilan rapide devra être tiré et les modifications nécessaires mises en place pour que toutes les entreprises soient dans l’obligation d’éliminer les écarts ».