Alors qu’ils étaient déjà des milliers dans tout le pays vendredi dernier, la grogne devrait se poursuivre en cette fin de semaine.
Jeudi, des journalistes sont descendus dans les rues d’Alger. Une dizaine d’entre eux a été arrêtée puis relâchée quelques heures plus tard. Ils dénonçaient l’attitude des grandes chaînes publiques, qui ont passé sous silence la contestation née de l’annonce d’une nouvelle candidature du président Bouteflika. Le président est affaibli depuis qu’il a été frappé par un AVC, en 2013.
En réponse, le premier ministre a mis en garde contre une possible escalade dans les manifestations.
Si certaines pancartes sont apparues contre un 5ème mandat de Bouteflika, les journalistes ont précisé qu’ils ne manifestaient que contre la censure. Reporter Sans Frontière classe l’Algérie au 136ème rang du classement mondial de la liberté de la presse.