Des films libanais, il y en a eu. Même avant les années 60. Des cinéastes libanais courageux et talentueux, il y en a eu certainement aussi, depuis : Maroun Baghdadi, Borhane Alaouié ou Jocelyne Saab. Mais jamais encore et jusqu'à aujourd'hui, même après l'émergence d'un 7e art libanais avec Ziad Doueiri et son « West Beirut », on n'a pu parler d'un réel cinéma libanais.
Soulevé à partir des années 80 par une force nouvelle et novatrice, ce cinéma libanais à chaque fois tombe, trébuche et se relève. Il se bat pour s'affirmer et exister. Nadine Labaki, Joana Hadjithomas, Philippe Aractingi et Georges Hachem, ainsi que le jeune Ely Dagher, Palme d'or du meilleur court métrage à Cannes, ont répondu présent à l'invitation de « L'Orient-Le Jour » autour d'une table ronde, dans ses locaux.
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