Langue de belle-mère, arbre de Bouddha, les trésors du Bois des Pins (2/2) - OLJ

2019-02-08 5

Elle s'étendait autrefois jusqu'à la mer à Ramlet el-Baïda, et vers Hamra, Badaro...
Dans "Voyage en Orient", Lamartine la décrivait, en 1832, comme "le site de (ses) rêves".

Mais au fil de l'Histoire, la Forêt des Pins s'est réduite comme peau de chagrin, victime d'une série d'agressions, de la ville, du béton, de la guerre.

Aujourd'hui, le poumon vert de Beyrouth ne fait plus que 300.000 m2. Un espace fermé au public, la Municipalité de Beyrouth souhaitant éviter toute dégradation des lieux. Seules les personnes ayant obtenu l'autorisation du Mohafez de Beyrouth peuvent passer la grille d'entrée et déambuler entre les pins, arbres de bouddha, langues de belle-mère et autres caroubiers qui bordent les allées de la forêt.

Sous la pression des ONG, le président de la Municipalité de Beyrouth a déclaré, en février dernier, qu'il travaillait sur la possibilité de l'ouvrir au public avant la fin de l'année 2012 pour une période d'essai.

Découverte en images et avec Zohra Wahid, animatrice à la Maison verte de la forêt des Pins, de ses trésors cachés.

Free Traffic Exchange