Cela fait six ans que la Semaine contre l'Apartheid israélien se tient dans le monde en mars, impliquant chaque année de plus en plus de villes sur les cinq continents. L'objectif est de soutenir le peuple palestinien dans sa lutte contre Israël. Alors que beaucoup de débats, conférences, table-rondes, portent généralement sur la campagne BDS (boycott, désinvestissement et sanctions), les discussions se penchent cette année sur l'impact et les conséquences des révoltes et révolutions actuelles dans le monde arabe. Pour la deuxième année consécutive, Beyrouth accueille l'événement mondial, dans ses universités (AUB, Université libanaise, LAU), théâtres ( Théâtre de Beyrouth, Théâtre Babel ), cafés (Ta marbouta) et dans certains camps palestiniens (Chatila, Bourj el Barajneh). OLJ a assisté à une conférence débat à l'Université américaine de Beyrouth sur l'expérience des réfugiés palestiniens au Liban et les changements que peut impliquer -ou pas- la situation politique nationale, en particulier la formation du nouveau gouvernement et le mouvement de déconfessionnalisation actuel.
