Rabih Mugharbel a tout fait pour ne pas annuler ni reporter le salon pour l'Emploi que son entreprise, HireLebanese.com organise chaque année depuis maintenant trois ans. "Les entreprises étrangères étaient réticentes à venir. Elles craignaient pour leur sécurité. Les sociétés libanaises, elles, n'avaient pas de perspectives d'emploi claires, compte-tenu de la crise politique dans laquelle le pays est plongé." Finalement, une trentaine d'exposants a fait le déplacement fin février et propose un millier d'emplois aux Libanais. Mais la pénurie d'essence a réduit le nombre de visiteurs, de candidats potentiels.
Malgré cela, les exposants se déclarent satisfaits. Ils ont obtenu chacun entre 150 et 200 CV pour des postes à pourvoir pour moitié dans le pays, l'autre moitié à l'étranger. Le système éducatif supérieur Libanais est reconnu, particulièrement à l'étranger. Face aux bas salaires, au manque d'opportunités, au contexte économique morose, 55% des jeunes diplômes (étude de l'AUB-2010) choisissent la voie de l'émigration.
A la rencontre des candidats et des recruteurs au salon pour l'Emploi, les 24,25 et 26 février 2011.
