Une étude menée sur 264 personnes a dévoilé un résultat inquiétant.
La douleur des filles est moins prise au sérieux que celle des garçons.
264 adultes, âgé de 18 à 65 ans, ont visionné la vidéo d’un enfant en train de sa faire piquer le doigt.
Le sexe de l’enfant étant ambigu, les scientifiques ont dit à la première moitié des adultes qu’il s’agissait d’une fille.
À l’autre moitié des participants, les chercheurs ont indiqué qu’il s’agissait d’un petit garçon.
Ensuite, chacun devait évaluer sur une échelle de 1 à 10 la douleur de l’enfant.
Ceux qui croyaient que l’enfant était un garçon ont estimé qu’il ressentait plus de douleur.
Pour le responsable de l’étude, les adultes jugent la souffrance différemment d’un sexe à l’autre.
Dans leur esprit, pour qu’un garçon s’exprime autant, il faut vraiment qu’il souffre.
Une fille plus émotive et sensible, pleurerait et crierait plus facilement.