Le Japon possède l’un des plus faible taux de criminalité au monde et une population carcérale peu nombreuse.
Cependant, il faut également garder à l’esprit que la démographie nippone vieillit rapidement, et ce de manière croissante, chaque année.
La tranche de personnes âgées a explosé au sein de la population carcérale japonaise durant les dix dernières années.
Au Japon, la famille « monoparentale » s’est imposée après la Seconde Guerre mondiale, laissant les séniors en marge de la société.
En décembre 2018, les chiffres de la criminalité japonaise indiquaient que 21,1 % des personnes arrêtées en 2017 avaient plus de 65 ans.
Les crimes commis sont de nature vraiment minime, comme des larcins, des vols à l’étalage.
Une faible partie des incarcérés estiment que la prison est plus agréable qu’une vie sous le signe de la pauvreté ou… dans la solitude.
C’est précisément la raison principale de l’augmentation des incarcérés relevants du troisième âge : pour combattre la solitude.
Du point de vue des prisons, c’est un tout nouveau type de population qui arrive dans les infrastructures, et il faut donc s’adapter.