Sur ces images de vidéo surveillance, l'accusation en est convaincue, il s'agit de Mehdi Nemmouche qui vient d'exécuter quatre personnes, dans le musée juif de Bruxelles, le 24 mai 2014.
L'enquête lui attribue les messages de revendication retrouvés en sa possession. Quand il est arrêté à Marseille, il détient également les armes utilisées pour l'attentat, des vêtements identiques à celles de l'assaillant, et un drap avec des inscriptions liée à Daesh.
Mais Mehdi Nemmouche nie être le tireur. Pour ses avocats, la tuerie serait l'oeuvre d'un complot du Mossad contre deux des victimes, de nationalité israéliennes. Une thèse invraisemblable aux yeux des parties civiles.
Antisémite, c'est ce qu'a retenu de l'accusé l'un des quatre ex-otages français qui viendront témoigner. Ils affirment qu’il était leur geôlier quand ils étaient retenus par Daesh. Ils le disent également fasciné par les crimes de Mohamed Merah.