Chroniqueuse : Brigitte-Fanny Cohen
« Faire les trois huit », travailler de nuit ou le week-end : autant de contraintes horaires que connaissent de nombreux travailleurs et auxquelles ils sont bien forcés de s’adapter.
Parfois au détriment de leur santé.
C’est ce que met en lumière une nouvelle étude internationale publiée dans le British Medical Journal.
D’après ses auteurs, lorsqu’il est associé à un mode de vie malsain, le travail en horaires atypiques augmente considérablement le risque de diabète de type 2.
Cette nouvelle étude a été menée pendant 15 ans auprès de 150 000 infirmières, suivies pendant 22 ans.
Résultat : pour toutes les cinq années de travail de nuit ou alterné, le risque de diabète de type 2 est multiplié par deux, trois.
Ce risque est encore plus important chez les infirmières ayant un mode de vie peu sain. Pour chaque facteur de mode de vie malsain (surpoids ou obésité, tabac, sédentarité, mauvaise alimentation), le risque était 2,83 fois plus élevé.