"On est dans un creux, il fait froid, c'est les vacances, on n'est pas nombreux. (...) Mais ne vous inquiétez pas, ça va reprendre en janvier", résume un "gilet jaune" présent dans le cortège de 80 manifestants à Strasbourg.
"On veut retrouver du pouvoir d'achat et avoir notre mot à dire dans les décisions", a déclaré à Marseille Priscillia Ludosky, figure du mouvement qui avait lancé la pétition contre la hausse du prix des carburants.
Convaincue que le mouvement va durer en 2019, elle estime que les annonces du gouvernement "ne suffisent pas" et réclame un "référendum sur la mise en place du référendum d'initiative citoyenne (RIC), la baisse des taxes sur les produits de première nécessité et la baisse des rentes du gouvernement".
Entourés de grappes de ballons jaunes, près d'un millier de personnes ont scandé "Macron démission", devant l'Arc de Triomphe de la cité phocéenne pour le premier rassemblement de la journée dans une grande ville.