L’urgence attentat est le troisième niveau du plan vigipirate et le plus haut. Il arrive après la sécurité renforcée qui est activée en cas de risque d’attaque et après la vigilance.
L’urgence attentat est adoptée face à l’imminence d’une attaque ou immédiatement après, comme cela a été le cas à la suite de la fusillade du 11 décembre à Strasbourg (Bas-Rhin).
L’urgence attentat est adoptée de façon ponctuelle et peut imposer la fermeture des routes, du métro et l’arrêt des déplacements scolaires. Les marchés de la ville de Strasbourg ainsi que les musées sont fermés jusqu’à nouvel ordre.
Après l'attaque de Strasbourg qui a fait au moins trois morts et plusieurs blessés, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé la mise en place de l’urgence attentat. Il a indiqué qu'elle s’accompagnera de contrôles renforcés aux frontières et sur les marchés de Noël organisés partout en France, ainsi que d’une mobilisation plus forte du dispositif Sentinelle sur l’ensemble du territoire.