CLASH CULTURE. Quatre ans après «Réparer les vivants», qui a remporté un succès considérable, Maylis de Kerangal revient au roman avec "Un monde à portée de main" (Verticales), un des livres les plus attendus de la saison. Elle y raconte l'histoire de Paula Karst, jeune femme qui entre dans l'âge adulte en suivant des études de peintre en décor, dans une école à Bruxelles. Pour la romancière, c'est l'occasion de nous présenter un métier, dans ses aspects les plus techniques, mais aussi de livrer une sorte d'autoportrait de l'écrivain en artisan, voire en "faussaire" attaché à imiter le réel et le monde pour nous les mettre sous les yeux.
Est-ce aussi réussi et poignant que «Réparer les vivants»? Grégoire Leménager, de "L'Obs", et Jean-Christophe Buisson, du "Figaro-Magazine", ne sont pas vraiment d'accord.