Regardez les images du début de soirée avec les affrontements qui se sont poursuivis sur les Champs Elysées.
A part un noyau dur de manifestants, les rangs, à Paris, se voulaient plus pacifiques: "On n'est pas là pour casser du flic, on est venu pour que le gouvernement nous entende, qu'il entende son peuple. Ici on veut pas de politique, pas de syndicat. Nous dénonçons la violence des pseudo manifestants", a déclaré à l'AFP Laetitia Dewalle, 37 ans, porte parole des gilets jaunes à Pontoise.
Dans les rangs, Nadine, 56 ans, venue de Seine-et-Marne, et qui vit d'une pension d'invalidité, explique: "tout ce que j'ai, on me le prend. Je touchais 460 euros, avec la CSG c'est devenue 450. Et avec le prélèvement à la source, il ne me restera que 400 pour vivre."
"On n'a même plus la liberté de manifester, l'égalité on l'a jamais eue. Et maintenant il nous reste la fraternité, entre nous, gilets jaunes". Plusieurs groupes de dizaines de manifestants manifestaient aussi dans d'autres quartiers de Paris, sans heurts. Dans un "communiqué" signé "Les citoyens français" posté vendredi sur les réseaux sociaux, les "gilets jaunes" réclamaient "une audience avec le Premier ministre ainsi que le ministre de la Transition écologique et solidaire au cours de laquelle un groupe de citoyens pourra échanger".
Le député la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon a estimé que c'est "la fin pour Castaner".
Il "voudrait que la manifestation des #GiletsJaunes soit d'extrême droite et peu nombreuse. La vérité est que c'est la manifestation massive du peuple".