Au sujet de la démission de Gérard Collomb, finalement acceptée par l’Elysée, Sébastien Chenu pointe du doigt la fin «d’une mascarade, d’une situation de crise». «Vous savez, chaque semaine depuis cet été, le gouvernement subit une situation de crise quand il ne l’allume pas lui-même !», lance-t-il. «Ce n’était pas très sérieux de voir un ministre d’Etat prendre la poudre d’escampette», ajoute-t-il.
«Il faut que le président de la République prenne conscience du rôle qu’il a, enchaîne Sébastien Chenu, de la fonction qui est la sienne. Il déstabilise quotidiennement la fonction présidentielle ! (…) La politique qui est menée n’a pas de résultats et les Français s’en aperçoivent».
Concernant sa démission de la vice-présidence du conseil régional du Nord, le député relativise: «Vous savez, c’est toujours moins important que le nombre de démissionnaires chez LR dans l’exécutif régional ! C’est assez dérisoire, c’est la vie des hommes, nous nous ne dirigeons pas la France !».
Pour des raisons liées au financement des campagnes électorales, deux proches de Marine Le Pen sont renvoyés en correctionnelle. «Un cirque qui continue», affirme la présidente du RN. Sébastien Chenu confirme: «Ce sont nos persécutions judiciaires qui, depuis des années, font suite. Je rappelle d’ailleurs la présomption d’innocence, qui vaut autant pour nous que pour les autres».