Air France. « Pas question de liquider la participation de l’État », assure Le Maire.
Le nouveau patron d’Air France, Ben Smith, avait évoqué une possible liquidation de la part de l’État français au sein de la compagnie. Mais le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a évacué cette hypothèse jeudi 27 septembre.
Recadrage rapide de la part du ministre de l’Économie : Bruno le Maire a exclu jeudi 27 septembre de « liquider la participation de l’État français » au sein d’Air France, en réponse à des déclarations du nouveau patron de la compagnie Ben Smith qui avançait le contraire.
« Cela ne fait pas partie de la feuille de route de Ben Smith, de liquider la participation de l’État français dans Air France », a affirmé Bruno Le Maire sur France Info.
« L’État serait un bien mauvais gestionnaire s’il commençait à vendre ses participations dans une entreprise qui n’est pas au mieux de sa forme », a-t-il poursuivi, indiquant que sa priorité était « le redressement » de la compagnie.
Participation à hauteur de 14 %
Jeudi, dans le Financial Times, le nouveau directeur général d’Air France avait indiqué que l’État était prêt à céder sa participation de 14 % dans la compagnie.
« C’est très cher de renflouer une compagnie aérienne », a déclaré M. Smith, estimant qu’il y avait « beaucoup d’autres domaines où le gouvernement a besoin de dépenser de l’argent ».
M. Smith, qui a pris ses fonctions à la mi-septembre, arrive à la tête d’Air France dans un contexte tendu après des mois de dialogue infructueux entre la précédente direction et l’intersyndicale sur les salaires.
Ben Smith recevra l’intersyndicale le 1er octobre pour tenter de trouver une solution au conflit.