Pour Amélie de Montchalin, «le sujet migratoire n’est pas un sujet qu'un seul pays peut assumer»

2018-09-25 69

« Ce qui est clair, c’est que la méthode qu’on suit, c’est bien de dire que ce n’est pas un pays, parce que sa géographie serait celle d’être plus au sud de l’Europe que les autres, qui doit accueillir et surtout porter la responsabilité de l’accueil des migrants qui sont sauvés en mer. Emmanuel Macron a créé avec ses partenaires une méthode assez claire. À chaque fois qu’il y a un problème, à chaque fois qu’il y a une responsabilité à prendre, il y a un dialogue entre les pays. Aujourd’hui, l’Aquarius a 58 migrants à bord. Ils vont être pris en charge en France, en Espagne, au Portugal, et ils débarqueront à Malte qui est le port le plus proche de la position de l’Aquarius. Malte n’accueillera pas les personnes sur son sol. Ils seront pris en charge par différents pays. C’est ce qu’on fait depuis maintenant quelques mois. Je pense que ça a une grande vertu. C’est bien de montrer concrètement, le sujet migratoire, ce n’est pas un sujet qu’un seul pays peut assumer. Quand on voit en Italie, le problème qu’ont généré les situations migratoires de 2015 et 2016, il est normal que l’Europe en tant que puissance, réfléchisse ensemble et prenne ses responsabilités de manière collective. »

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