Jérôme Leheux, producteur d'œufs bio à Ampus, est un fermier heureux.
Il a échappé, comme nombre de ses confrères, à l'obligation d'investir des sommes importantes pour se conformer à l'arrêté Biosécurité du 8 février 2016, qui impose, à toute la profession, des pratiques spécifiques de prévention et l'élaboration d'un plan de biosécurité.
Prises dans un contexte sanitaire particulier (épizooties de grippe aviaire), les mesures de biosécurité permettent de prévenir et limiter l'introduction, la circulation et la persistance de contaminants (agents pathogènes responsables de maladies) sur une ferme, ainsi que leur diffusion à d'autres sites de production.