Dans Nos illustres inconnus, Jean-Louis Debré dresse le portrait de plusieurs anciens présidents de l’Assemblée nationale. Si «chacun fait ce qu’il veut», il affirme que la démission de François de Rugy au poste de président de l’Assemblée l’a «beaucoup choqué». «La fonction de président de l’Assemblée nationale, quatrième personnage de l’Etat, doit durer cinq ans pour qu’il puisse avoir de l’autorité, à la fois sur le monde parlementaire et sur le monde des administrateurs de l’Assemblée, selon lui. Il faut être un patron qui s’impose.»
Sur le rôle de l’Assemblée, il considère qu’«elle est la première des institutions, elle est plus importante que le Sénat. Dans l’équilibre des institutions, il faut naturellement que son président ne soit pas le petit télégraphiste du président de la République, estime Jean-Louis Debré. Mais aussi qu’il fasse respecter les institutions, à savoir la primauté de l’Assemblée nationale dans le Parlement.»