Dans un pays où l'Eglise exerce une influence historique, renforcée par la présence d'un pape argentin à Rome, trente-huit sénateurs ont sans grande surprise dit "non" au texte qui prévoyait de légaliser l'IVG au cours des 14 premières semaines de grossesse. Ce texte avait été adopté de justesse par les députés le 14 juin (129 voix pour, 125 contre). La pression féministe de ces deux dernières années n'aura pas suffit à faire basculer le pays dans une vision plus moderne du monde.