Après des demandes répétées, l’opposition a obtenu gain de cause avec la création d’une commission d’enquête à la suite des révélations du Monde sur un collaborateur d’Emmanuel Macron frappant un manifestant le 1er mai dernier. En raison de la session extraordinaire, c’est la commission des Lois qui sera dotée des mêmes prérogatives qu’une commission d’enquête. Cette décision a réussi à apaiser les débats dans l’hémicycle après des heures particulièrement tendues, même si les groupes d’opposition ont continué à réclamer la venue du Premier ministre dans l’hémicycle pour s’expliquer.