Au lendemain matin de l'orage de grêle qui a traversé une partie du département, la commune de Carnoules - probablement la plus impactée - commence à dresser un bilan, lourd, de cet épisode.
"Ce fut très bref, mais très intense" explique le maire Christian David. Les dégâts sont très importants chez les agriculteurs, notamment les vignerons et les horticulteurs. "Catastrophique" estime même le premier magistrat.
Ce lundi matin, les rues du village sont jonchées de débris de feuilles découpées par les grêlons, dont certains, dans le fossé, n'ont même pas encore fondu malgré le soleil revenu. Des gouttières trouées témoignent aussi de la violence de l'épisode.
Plusieurs particuliers ont également été durement touchés. A l'image de Karine Papazian, Carnoulaise depuis plus de trente ans. La toiture de sa maison, quartier Saint-Victor, n'a pas résisté à l'impact des grêlons. "Le plafond de ma salle à manger s'est littéralement effondré (notre photo), nous avons dû évacuer en urgence, et passer la nuit chez des amis", témoigne-t-elle.
