Les scientifiques ne peuvent que le constater : les plus vieux baobabs d’Afrique meurent de manière croissante depuis ces dix dernières années.
Le baobab Sunland s’effondre l’année dernière. Âgé de plus de 1 000 ans, il attirait les touristes curieux puisqu’il contenait en son antre un bar.
Entre 2005 et 2017, sur soixante spécimens étudiés, huit des treize plus vieux baobabs sont partiellement ou totalement morts.
La mort de ces monuments naturels historiques n’est pas encore expliquée. Les chercheurs écartent l’hypothèse d’une épidémie.
La région dans laquelle les baobabs millénaires sont morts est l’une de celles où le réchauffement est le plus rapide en Afrique.
Les plus gros arbres ont besoin de plus d’eau et de nutriments que les arbres plus petits, et ils sont les plus affectés par l’augmentation de la température.