Sa traversée de la Manche avait pourtant tout d'une bonne idée. Transféré de l'Olympique lyonnais vers Arsenal à l'été 2017, Alexandre Lacazette n'a pas eu la réussite escomptée à Londres. Vendu par le club français à son homologue britannique pour 53 millions d'euros hors bonus, le frenchie avait pourtant bien démarré la saison, avant d'être freiné par une blessure en février dernier lors d'un match face à Tottenham, tel qu'il l'a raconté au JDD de ce 22 avril. "J’avais des douleurs depuis le début de l’année 2018. Au début, mon genou se bloquait une fois par jour. Mais ça s’amplifiait. Ça passait à dix, quinze, vingt blocages. Ça commençait à être pénible et désagréable. Après Tottenham, j’ai appelé le 'doc' et on a convenu que c’était mieux d’opérer", a expliqué l'ancien Lyonnais, revenant aussi sur son adaptation difficile au football anglais. "C’est vraiment différent de ce que j’ai vécu à Lyon. Ça n’a rien à voir avec le championnat français, sans lui manquer de respect. L’intensité, la manière de penser. Il faut le vivre pour comprendre", a encore estimé Alexandre Lacazette, lui qui ne connait pas la même efficacité en Angleterre qu'en France. "Mes prestations n’étaient pas à la hauteur. C’est un cercle vicieux parce qu’on a envie de se rattraper à chaque match, de montrer qu’on peut être bon, et du coup ce n’est pas toujours le cas. Mais quand tu as l’habitude de marquer tous les week-ends et que tu passes dix matches sans inscrire le moindre but, ça ternit le tableau", a ajouté l'attaquant d'Arsenal, qui a vu débarquer un concurrent de poids dans la capitale britannique cet hiver, un certain Aubameyang. De quoi compliquer encore davantage son adaptation au football de Sa Majesté.