Attention, on ne rigole pas avec les bonnes soeurs. Pas avec celles ci en tout cas. Pour attirer des fonds pour un orphelinat, les soeurs n’ont pas hésité à donner de leur personne et à chausser leurs gants de boxe.
«Nous aimerions insister sur le fait que personne n’a été assommé ou blessé», a expliqué sœur Cecylia Pytka, supérieure locale des Sœurs capucines du Sacré-Cœur de Jésus à Siennica.
« Nous n’avions pas eu beaucoup de chance lors d’une précédente récolte de fonds pour la rénovation d’un orphelinat et nous avions besoin d’un moyen d’attirer l’intérêt du public: c’est alors qu’un ami nous a pensé à la boxe », a-t-elle déclaré à Catholic News Service.
Une vidéo ironique sur la page Facebook des soeurs montre cinq soeurs voilées qui se dirigent vers la salle de sport Walhalla à Minsk Mazowiecki, à 32 kilomètres à l’est de Varsovie et près de leur couvent. On les voit se défouler puis chausser des gants sur le thème du film « Rocky ».
Le 26 mars, les soeurs avaient recueilli environ un tiers des 88 000 $ nécessaires à l’amélioration de l’orphelinat, a indiqué la consœur Cecylia. Les travaux doivent débuter d’ici juin pour se conformer aux règles de sécurité.
« C’était une idée spontanée, qui a pris forme comme nous l’avons fait.Les couvents comme le nôtre sont libres de trouver des moyens de faire connaître leur travail, et cela semble tout à fait prometteur.Si les gens nous font confiance et souhaitent aider, soyez assurés de nos remerciements et de nos prières. »
En plus de se donner des coups, les nonnes soulèvent des poids, frappent des sacs de boxe, battent des pneus avec des maillets lourds, soulèvent des cordes et s’entraînent à ramer et à faire du vélo. Une vraie séance de crossfit.
La vidéo se termine par un avertissement: «Nous nous battrons – vérifiez pourquoi» avant de décrire le programme de rénovation de l’orphelinat.
Une des soeurs regrettait d’être trop âgée pour se joindre aux combats de boxe elle-même. Lorsqu’on lui a demandé si l’initiative pourrait mener à un concours national de boxe pour les religieuses polonaises, elle a dit que les sœurs n’avaient pas encore « pensé à cela ».
