Le cabinet de Brigitte Macron porte plainte pour usurpation d'identité.
Selon une information révélée par RTL vendredi 29 mars, le cabinet de l’épouse du président de la République a porté plainte pour usurpation d’identité. Depuis une semaine, de faux messages électroniques destinés à obtenir des privilèges pour le compte de proches de la première dame ont été envoyés à divers établissements de luxe. Une enquête a été ouverte pour « escroquerie ».
L’Élysée a confirmé le dépôt de plainte par le cabinet de la première dame, Brigitte Macron, pour usurpation d’identité. L’information avait été révélée vendredi par RTL. Depuis une semaine, des e-mails adressés à différents établissements de luxe ont été à partir d’une fausse adresse intitulée « cabinet@presidence.fr ».
Or, ce modèle d’adresse ressemble à s’y méprendre aux modèles officiels utilisés par la présidence de la République. Et derrière le message, se cache presque à chaque fois le même type de demande : obtenir des services privilégiés pour le compte de proches de Brigitte Macron.
Maroc, Australie, France, Hong Kong
Les messages ont été envoyés à des établissements en France, mais aussi à Hong Kong, au Maroc ou en Australie. Il s’agit à chaque fois de demander la réservation des meilleures tables dans des restaurants cinq étoiles parisiens ou de pouvoir bénéficier d’un accueil privilégié. Selon, le Point, la Fédération australienne d’automobile a été approchée pour pouvoir assister au Grand prix de Formule 1 d’Australie. Au Maroc, un hôtel aurait dépêché une personne à l’aéroport pour accueillir le neveu de la première dame.
« Nuire à la réputation de Brigitte Macron »
Le cabinet qui commente l’événement comme « une tentative très claire de nuire à la réputation de Brigitte Macron » a décidé de porter l’affaire devant la justice. Le parquet de Paris annonce ce vendredi avoir ouvert vendredi une enquête pour « escroquerie » au détriment de Brigitte Macron.
Pour rappel, en mai 2017, lors du second tour de l’élection présidentielle remportée par Emmanuel Macron, Brigitte Macron avait déjà fait l’objet d’une usurpation d’identité sur le réseau social Twitter, alors qu’elle ne disposait pas encore de compte.